Demain Le Grand Soir
NI DIEU, NI MAITRE, NI CHARLIE !

Le Site de Demain le Grand Soir est issu de l’émission hebdomadaire sur "Radio Béton", qui fut par le passé d’informations et de débats libertaires. L’émission s’étant désormais autonomisée (inféodé à un attelage populiste UCL37 (tendance beaufs-misogynes-virilistes-alcooliques)/gilets jaunes/sociaux-démocrates ) et, malgré la demande des anciens adhérent-es de l’association, a conservé et usurpé le nom DLGS. Heureusement, le site continue son chemin libertaire...

Le site a été attaqué et détruit par des pirates les 29 et 30 septembre 2014 au lendemain de la publication de l’avis de dissolution du groupe fasciste "Vox Populi".

Il renaît ce mardi 27 octobre 2014 de ses cendres.

" En devenant anarchistes, nous déclarons la guerre à tout ce flot de tromperie, de ruse, d’exploitation, de dépravation, de vice, d’inégalité en un mot - qu’elles ont déversé dans les coeurs de nous tous. Nous déclarons la guerre à leur manière d’agir, à leur manière de penser. Le gouverné, le trompé, l’exploité, et ainsi de suite, blessent avant tout nos sentiments d’égalité.
(....)Une fois que tu auras vu une iniquité et que tu l’auras comprise - une iniquité dans la vie, un mensonge dans la science, ou une souffrance imposée par un autre -, révolte-toi contre l’iniquité, contre le mensonge et l’injustice. Lutte ! La lutte c’est la vie d’autant plus intense que la lutte sera plus vive. Et alors tu auras vécu, et pour quelques heures de cette vie tu ne donneras pas des années de végétation dans la pourriture du marais. "

Piotr Kropotkine -

Venezuela : ni Maduro, ni Guaido !
Article mis en ligne le 28 janvier 2019

par siksatnam

Pour les travailleurs et travailleuses du Venezuela, pour le peuple vénézuélien, ni Maduro, ni Guaidó ne représentent « la voie de la démocratie et du progrès social », contrairement à ce que leurs partisans, y compris des gouvernements auxquels nous nous affrontons, affirment.

L’intervention impérialiste américaine (soutenue par le Groupe de Lima et l’Union européenne), qui est derrière l’auto-proclamation de Guaidó, est aussi inacceptable au Venezuela que tout autre intervention impérialiste dans n’importe quelle région du monde.

Le régime de Maduro nie les libertés les plus élémentaires ; il réprime et tue celles et ceux qui résistent et, plus largement, la population la plus pauvre. Le clan au pouvoir a détourné à son profit les richesses du pays.

Pour le Réseau syndical international de solidarité et de luttes, la tâche des syndicalistes internationalistes n’est ni de choisir entre deux oppressions, ni d’en légitimer ou d’en excuser une des deux.

Nous soutenons celles et ceux qui tentent de construire une alternative dans ce contexte dramatique, celles et ceux qui se battent pour répondre à l’urgence sociale à laquelle fait face le peuple vénézuélien (alimentation, logement, salaires, droit du travail, services publics, droits démocratiques, etc.).

Le peuple ne veut plus de Maduro et personne n’a choisi Guaidó !

Le mouvement syndical indépendant doit réaffirmer des positions de classe :

Ni capitalisme, ni bureaucratie ! Ni oppression, ni impérialisme !